CA de l’IRHSES – Réunion du 7 avril 2008

vendredi 10 juin 2011
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Présents : Marcel Berge, François Blanchard, Michel Blin, François Bouillon, Alain Dalançon, André Dellinger, Jacques Girault, Pierre Petremann, Daniel Renard, Gérard Réquigny, André Rosevègue, Raphaël Szajnfeld, Etya Sorel, André Thomy, Louis Weber. Assiste également notre collaboratrice Françoise Chevalier.
Excusés : Jean-Louis Auduc, Roland Hubert, Jacqueline Pasquier, Jacques Rouyer, Pierre Toussenel.

La séance est ouverte à 14 heures 40 par le président Alain Dalançon. Avant de débuter l’ordre du jour, il explique que le 1er trimestre a été occupé par le bouclage du tome 2 de l’Histoire du SNES puis sa mise en orbite et que le début du second a été fort chargé, ce qui est la cause de la date tardive de la réunion de ce CA.

1. Composition du CA et du bureau

Le président propose que Gérard Réquigny, qui a rejoint l’équipe de l’IRHSES en début d’année entre au CA et au bureau et devienne trésorier, Michel Blin ayant souhaité être déchargé de sa fonction pour des raisons personnelles non liées à l’IRHSES.

Proposition approuvée à l’unanimité par le CA.

Jacqueline Pasquier a demandé à ne plus faire partie du CA, fort occupée par ses responsabilités à la FGR. Le président la remercie pour le travail qu’elle a accompli. Il propose que la prochaine AG réfléchisse à un « allégement du CA », certains membres « fondateurs » n’étant jamais venus et d’autres n’ayant jamais réglé leur cotisation.
Il faudra examiner les dates possibles pour la prochaine AG. Afin de faire participer un peu plus les S3 et S2 à notre activité, elle devrait se tenir au contact d’un Conseil national du SNES, soit celui du mois de juin s’il est maintenu, soit celui de la rentrée solaire.

2. Initiatives de l’IRHSES et de l’institut de la FSU sur mai-juin 1968.

 Une part importante du tome 2 de l’Histoire du SNES porte sur ce sujet.

 Le CODHOS, dont l’IRHSES est membre, a mis sur son site www.mai-68.fr des liens vers des expositions virtuelles. Notre institut en a réalisé une à partir de nos archives (près de 200 documents, photos, tracts, textes …). Elle est aussi visible directement sur notre site www.irhses.snes.edu.

 L’IRHSES est également signataire de l’appel « Mai 68, ce n’est toujours qu’un début » et inscrits sur le site www.mai-68.org. Nous avons publié l’appel et sommes prêts à participer aux initiatives en cours.

 Un dossier de 8 p. sera dans l’US mag. du mois de mai auquel l’IRHSES apportera son concours ; lors des « Rencontres de Blois » en octobre prochain, le SNES organisera un débat sur « mai 68 en Europe ».

 L’institut va publier un numéro spécial de Points de Repères (numéro 30) qui sera envoyé à tous les syndiqués du SNES, routé avec l’US du 30 avril. Par ailleurs, l’IRHSES prépare plusieurs numéros de PdR-info où seront publiés des témoignages d’acteurs reçus récemment qui enrichiront la documentation actuelle de l’IRHSES.

Pierre Pétremann commente le projet du n° 30. Nous voulons en faire un outil pour montrer, aux jeunes collègues notamment, ce que le SNES a fait avant, pendant et après les évènements : expression des grévistes dans les établissements, discussions avec les lycéens et les parents, résultats de la mobilisation à l’issue des négociations… Une chronologie des événements centrée sur le second degré permettra de se repérer. A cela, s’ajoutera une reproduction de la Une de l’US de juin 68 et d’un tract de masse, dont un exemplaire est distribué aux membres du CA.

 Alain Dalançon a écrit un article sur les débats profs-élèves parents dans les commissions des établissements dans le n° spécial 40 de « Nouveaux Regards » à paraître, ainsi qu’un autre article sur les résultats des négociations dans un dossier sur la Fonction publique en mai 68 du point de vue des acteurs pour une revue animée par Michel Deschamps (premier secrétaire général de la FSU et IG honoraire).

 François Bouillon (président de l’Institut de la FSU) présente ensuite l’initiative de l’Institut de la FSU, une rencontre débat, le 21 mai à la Sorbonne, amphi Richelieu.

La genèse en est le dossier de « Nouveaux regards » (numéro 40) sur mai 68, 40 ans après, où s’expriment des chercheurs en sciences sociales (sociologues, politologues et historiens) et des syndicalistes. La journée du 21 mai doit permettre de poursuivre cette réflexion avec 3 débats.

Il faudra remplir l’amphi Richelieu qui a 500 places. Il faut s’inscrire auprès de l’Institut de la FSU pour obtenir un badge.

 Un débat s’engage ensuite sur l’ensemble de ces initiatives :

André Rosevègue soulève la question du pluralisme et de l’intervention des tendances dans l’US comme dans PdR. Alain Dalançon répond que le dossier de l’US est piloté par son comité de rédaction où le pluralisme de la direction est respecté, et que nous n’avons pas prévu une expression spécifique des tendances dans PdR ; Gérard Réquigny précise que dans le PdR-info, nous publions et publierons les témoignages sans nous poser la question de l’appartenance à telle ou telle tendance.

André Thomy informe que la Documentation du SNES achète l’essentiel des publications sur mai-juin 68.

André Dellinger intervient sur la conception de mai 68 : on ne doit pas oublier une réflexion sur l’économie dans une histoire longue sur mai-juin 68. Le mouvement a induit des changements dans la pensée économique.

Raphaël Szajnfeld rappelle que s’il y a eu action étudiante il ne faut pas faire abstraction de la mobilisation des salariés. Mai 68 a créé les conditions pour qu’en 69 – 70 et jusqu’à la crise pétrolière de 73, la croissance française soit très forte (les créations d’emploi multipliées par 10 par exemple). Importance également de l’intervention du mouvement syndical dans la vie politique française.

Marcel Berge, qui était SD FEN Ardèche en mai-juin 68, se souvient des ouvrières du textile d’Annonay qui ont vu leur salaire doubler après 68. François Blanchard rappelle que si dans les mots d’ordre des étudiants il y avait bien « non à la sélection » cela recouvrait plus un « j’y suis, j’y reste » qu’un refus de la sélection sociale.

3. Alain Dalançon informe sur la poursuite de notre travail pour la rédaction des notices biographiques du Dictionnaire « Nouveau Maitron ».

Jacques Girault (président de l’HIMASE) informe que le travail sur le dictionnaire marche bien (le tome 4 devrait sortir à la rentrée – lettre D jusqu’à la fin lettre E), que les militants de toutes les organisations syndicales ont bien répondu pour la constitution du comité de parrainage de l’HIMASE, et qu’un colloque est en projet sur le militantisme enseignant. Louis Weber (trésorier de l’HIMASE) précise que la 4ème lettre électronique de l’HIMASE devrait paraître prochainement avec la transcription du débat sur les nouvelles formes de militantisme qui servira d’amorce au colloque sur le militantisme.

4. Site Internet

Gérard Réquigny explique que le bureau a commencé à essayer de rendre le site internet de l’IRHSES www.irhses.snes.edu plus vivant avec des mises à jour régulières ... En tapant simplement IRHSES dans un moteur de recherche, on accède directement à ce site. Il sera désormais modifié directement depuis notre siège. André Rosevègue insiste sur la nécessité de cette mise à jour.

Le PdR-info, dont le numéro 3 va bientôt être envoyé, sera mensuel et vise à la fois à renforcer les liens entre les adhérents, faire circuler plus vite les informations et diminuer les coûts puisqu’il est envoyé de manière informatique à tous ceux qui ont un accès internet (il sera néanmoins envoyé sous forme papier à tous les adhérents qui ne disposent pas d’adresse-mail). Il ne vise pas à se substituer à Points de Repères qui reste le lieu de publication des travaux de l’Irhses.

5. Participation à la formation syndicale.

Nous sommes assez souvent sollicités par le centre de formation de la FSU mais très peu par le SNES. Or nous nous rendons compte des ignorances graves chez certains militants.

André Dellinger se demande s’il n’y a pas derrière cela un problème que la direction du syndicat aurait avec son passé. Il propose que soit donné mandat au bureau de rencontrer le secrétariat général.

Raphaël Szajnfeld précise que s’il est important de parler de l’histoire de l’organisation, il faut aussi travailler sur l’histoire des revendications.

François Bouillon estime qu’en plus des tomes 1 et 2 (et sans faire double emploi) une brève histoire du SNES, en une centaine de pages, pourrait être très utile. Peut-être sous forme de réponses à des questions d’un interviewer.

Alain Dalançon conclut : nous devons demander une entrevue au SG pour normaliser nos relations et insister sur la formation syndicale, nous devons travailler à faire des propositions concrètes pour des fiches synthétiques à chaque stage, il est nécessaire de renforcer les liens avec l’institut de la FSU.

Quant à une « brève histoire du SNES » ... il y pense, mais estime que cela représente un travail très difficile qui devrait conclure et non précéder le travail approfondi en cours.

6. Alain Dalançon revient sur la nécessité de trouver 2-3 camarades dans chaque académie pour travailler à la fois sur la préservation des archives académiques mais aussi sur les notices bibliographiques. Il informe le CA qu’une réunion a eu lieu à Bordeaux au 1er trimestre à l’occasion d’un stage de formation syndicale qu’il animait avec André Rosevègue. Il faut poursuivre dans ce sens et passer aux travaux pratiques.

7. Pierre Pétremann fait le point sur les travaux de numérisation de nos archives en cours. La numérisation d’une grande partie des circulaires S3-S4, des congrès et de 7 à 8 000 photos est pratiquement terminée. Les documents papiers seront ensuite déposés aux archives du Monde du travail à Roubaix.

La question de la mise à disposition est ensuite posée. L’ensemble de ces documents numérisés est actuellement consultable sur les ordinateurs de l’IRHSES. Après un échange, il est convenu qu’il faut viser à mettre ces documents à disposition de tous les chercheurs en prenant toutes les dispositions nécessaires pour les photos dont ne nous ne sommes pas les propriétaires. Ce problème ne se pose bien évidemment pas pour les circulaires.

8. Gérard Réquigny fait le point sur la vente du tome 2 de l’Histoire du SNES : 246 exemplaires ont été vendus pour un tirage de 1000 ex. C’est encore trop peu. Le coût s’est élevé à plus de 19 000 € et les recettes actuelles se montent à 6 800 €. Beaucoup de S3 et de S2 n’ont pas fait l’effort nécessaire pour la popularisation de l’ouvrage et on aurait pu attendre une information plus fréquente et plus conséquente dans l’US. Une interview de l’auteur est parue dans Nouveaux Regards mais rien dans POUR.

Jacques Girault propose d’envoyer le livre aux différentes revues d’histoires qui ne l’auraient pas encore et à l’Association des professeurs d’histoire-géographie (Hubert Tison). Gérard Réquigny en profite pour présenter un rapide bilan financier distribué aux membres du CA. Malgré le déficit concernant le tome 2, la situation des finances de IRHSES n’est pas alarmante mais nous ne pourrons pas nous permettre de multiplier à l’avenir les déficits. La moindre édition coûte très cher. Par exemple le PdR n°30 pour tous les adhérents du SNES (donc tiré à 85 000 exemplaires) et malgré une prise en charge partielle des frais par le SNES, nous coûtera près de 12 000 €.

9. Alain Dalançon rappelle qu’il assume la responsabilité de l’écriture de l’Histoire du SNES qui n’est pas une histoire officielle du syndicat. Il a reçu une douzaine de petits mots de satisfaction de la part de lecteurs, anciens militants ou chercheurs, sans compter les témoignages oraux. Mais ce travail peut bien sûr être l’objet de critiques. Une rubrique pourra donc être ouverte dans PdR ou PdR-nfo à condition de respecter certaines règles propres à ce type de débats scientifiques. A ce sujet, est évoquée la question des différents courriers de Paul Berger, notamment au Président de l’Irhses mais aussi directement à différents membres du CA ou anciens responsables du SNES U&A. Après un court échange, le CA décide de ne pas donner suite aux demandes de publication de ses textes. Le président explique que le bureau reste néanmoins tout à fait disposé à recevoir notre camarade - s’il le souhaite, dont le militantisme mérite respect et considération.

10. À une demande de André Rosevègue, le président précise qu’il est disposé à entreprendre un tome 3 embrassant la période 1973-1993, suivant la même méthode que pour les tomes précédents. A savoir qu’il assume seul la responsabilité de l’écriture, en communiquant à chaque étape les résultats de son travail aux seuls membres du CA, étant entendu qu’il pourra interroger et consulter d’autres militants et acteurs sur certains points. Il a soumis un plan détaillé au CA lorsqu’il avait entamé la rédaction du tome 2 qui devait initialement couvrir la période 1967-1992. Il reprendra ce schéma, le modifiera et le soumettra au CA lors de sa prochaine réunion. Le CA donne son accord.

L’ordre du jour étant épuisé, peu après 17h, le président clôt la séance qui se termine autour du pot de l’amitié.


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