Histoire du SNES (tome 1)
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par Alain Dalançon, en collaboration avec André Drubay et Pierre Petremann, IRHSES, 2003, 272 p.
15 € ; 30 € si commande en même temps du tome 2
Comme son titre l’indique, le 1er tome de cette histoire concerne le " mûrissement du syndicalisme " dans le Second degré, depuis les prémices des organisations amicalistes au milieu du XIXe jusqu’à la naissance du SNES actuel (Syndicat National des Enseignements de Second degré) par la fusion, en 1966,du SNET (Syndicat national de l’enseignement technique) et du SNES (Classique et moderne). Un second tome sera consacré à la période 1967-1992.
L’étude part de la naissance d’une sorte de pré-syndicalisme avec le mouvement des amicales ; elle analyse ensuite les évolutions postérieures à la Première guerre mondiale, notamment liées à la lente affirmation, pendant l’entre deux guerres, des enseignements post-obligatoires ; elle montre enfin la construction du SNES, par fusions successives, à partir de la Libération. Elle essaie constamment de resituer les évolutions et transformations des structures, revendications, formes d’intervention et actions syndicales, dans le cadre des débats, enjeux, qui traversèrent l’Ecole, en rapport avec les mouvements généraux la société globale et des enjeux dans le champ international (paix, démocratie, colonisation et décolonisation…).
Ecrire une telle histoire n’est pas chose simple, si l’on veut éviter le plaidoyer pro domo collectif : tâche délicate pour des historiens qui sont en même temps des militants. Le rédacteur et maître d’œuvre de ce livre, Alain DALANCON, et l’équipe de l’IRHSES se sont donc attachés à réaliser une étude historique avec le souci permanent du recours direct aux sources, de l’analyse critique des témoignages croisés avec les analyses des spécialistes des sciences humaines, de la contextualisation des questions dans les représentations syndicales et sociales. Cette étude ne prétend ni avoir fait le tour du sujet, tant il y subsiste de questions à faire surgir ou à creuser, ni bien sûr avoir apporté des réponse définitives sur les sujets qu’elle aborde.
Il fallait enfin que cette histoire ait une fonction pédagogique, non pour conforter tel ou tel dans ses certitudes mais pour donner aux futurs adhérents et militants du SNES - également aux actuels et anciens - et au-delà à tous ceux que ces questions intéressent matière à réflexion, à débats et à engagement. " L’histoire est un moyen d’analyser au passé les problèmes du temps présent " rappelait récemment Michelle Perrot. C’est dans cet esprit que ce livre souhaite être utile.
P. Petremann
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